En 1826, un adolescent de 17 ans, surdoué, compose l’une des pages les plus miraculeuses du romantisme : l’Ouverture du « Songe d’une nuit d’été », la célèbre pièce de Shakespeare. En un seul mouvement, Mendelssohn parvient à condenser l’univers entier du dramaturge anglais : les amants perdus, les nobles solennels, les artisans comiques, et surtout la magie des fées.

Dix-sept ans plus tard, en 1843, le roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV, lui commande la musique de scène de tout le spectacle. Le compositeur reprend cette ouverture et ajoute douze numéros, créant un des ouvrages destinés au théâtre les plus achevés du XIXᵉ siècle et admiré par Berlioz : « profondément shakespearien » affirma-t-il.

Son œuvre est tellement vibrionnante qu’elle peut être entendue seule avec délectation.

Elle a fait l’objet de nombreuses transcriptions, notamment sa Marche Nuptiale que la plupart des mariés du monde entier utilisent pour accompagner le début de leur cérémonie d’union !!